Partie de l’acoustique du bâtiment permettant de contrôler l’atténuation de l’énergie sonore au sein d’un volume par un phénomène de dissipation locale d’énergie sous forme de chaleur.

Partie de l’acoustique du bâtiment permettant de contrôler l’atténuation de l’énergie sonore au sein d’un volume par un phénomène de dissipation locale d’énergie sous forme de chaleur.

Performance d’un ouvrage liée à sa capacité à s’opposer à la transmission des sons. L’indice d’affaiblissement acoustique. Noté « R » est défini à partir de la transparence acoustique « t » de l’élément par l’expression

Cette valeur est fonction de la fréquence.
C’est la surface fictive d’une paroi (ou d’un matériau) parfaitement absorbante ayant la même absorption acoustique que la paroi (ou le matériau considéré (e). elle s’exprime par l’expression.

Les bruits de chocs sont des bruits émis par un parois mise en vibration par un choc. Les bruits de chocs sur les planchers sont dus aux chutes d’objets, aux déplacements de mobilier et aux impacts des chaussures sur le sol. Les bruits de chocs sur les autres parois, beaucoup moins fréquents, sont essentiellement dus aux claquements de portes, chocs de vaisselles sur les éviers ou les meubles
Rapport entre la quantité d’énergie non réfléchie (transmise et absorbée) sur la quantité d’énergie incidente. Il caractérise les performances d’une paroi à absorber les sons. Compris entre 0 et 1, le coefficient d’absorption se note α. Plus ce coefficient est proche 1, plus l’énergie incidente sera absorbée. Et inversement, plus il se rapprochera de 0 plus l’énergie incidente sera réfléchie.
Ensemble des traitements qui ont pour objet d’améliorer les caractéristiques acoustiques d’un espace. Selon la qualité acoustique recherchée, cette amélioration peut passer par deux concepts :
Ces deux concepts travaillent souvent de concert afin de proposer une qualité sonore adaptée à l’usage du lieu et de garantir une compréhension du discours (verbal ou musical) homogène en tout point de l’espace.
Perte d’énergie sonore par doublement de distance. Caractérise la capacité d’un local à atténuer la propagation et l’émergence loin de la source.
Le Rapid Speech Transmission Index (RASTI) utilise la même méthode que le STI mais seulement sur deux bandes d’octave (500 HZ et 2kHz).
Le Speech Transmission Index (STI) est une mesure de l’intelligibilité de la parole. Cette mesure est dérivée de la fonction de transfert de modulation (FTM) qui évalue la dégradation des modulations d’amplitude par bandes de fréquences.

Permet de caractériser l’indice d’affaiblissement acoustique par une valeur unique. Il est toujours suivi d’un terme d’adaptation en fonction du type de bruit auquel est soumis l’élément en question.
Il est écrit sous la forme Rw (C ; Ctr)
Permet de caractériser en une seule valeur l’amélioration apportée par un doublage à la performance de l’élément support. Comme pour l’indice d’affaiblissement, il est toujours suivi d’un terme d’adaptation en fonction du bruit auquel l’élément est soumis (« C » pour les bruits intérieurs ; « Ctr » pour les bruits extérieurs)
Il se présente sous la forme ΔRw (C ; Ctr)
En acoustique, on entend par intelligibilité de la parole la capacité d’un monologue ou d’une conversation d’être comprise par un auditeur situé à proximité. Elle dépend de plusieurs critères, dont le niveau de bruit ambiant, le temps de réverbération, les déformations acoustiques, échos, etc. Plusieurs méthodes comme le STI, le RASTI ou encore le %-ALCons permet d’évaluer cette intelligibilité.
Partie de l’acoustique du bâtiment permettant de contrôler la transmission de l’énergie sonore au travers d’un élément. Ce contrôle peut passer à la fois par de la réflexion ou de la dissipation d’énergie dans le(s) matériau(x).

L’isolement est la différence de niveau sonore entre deux locaux mitoyens. Il caractérise la transmission du bruit d’un local vers l’autre. Il dépend de toutes les formes de transmission ainsi que du volume du local de réception. Il est proportionnel au volume et inversement proportionnel à la surface d’échange entre les deux locaux.
Permet de caractériser en une seule valeur l’isolement acoustique d’un petit élément de construction (coffre de volet roulant, entrée d’air, bouche d’extraction d’air). Cette valeur est toujours accompagnée d’un terme d’adaptation en fonction du bruit auquel il est soumis :
Il est présenté sous la forme Dne,w (C ; Ctr)
Permet de caractériser l’isolement acoustique par une valeur unique. Il est toujours suivi d’un terme d’adaptation en fonction du type de bruit auquel l’environnement est soumis :
Il est écrit sous la forme DnTw (C ; Ctr)
L’nT,w est le niveau de pression pondéré du bruit de chocs standardisé reçu dans une pièce quand la machine à chocs normalisé est placée dans un local extérieur à cette pièce. Il caractérise, par une seule valeur, la transmission du bruit de choc par un plancher.
Méthode de mesure de l’intelligibilité basée sur le calcul du pourcentage de consonnes inaudibles. Les consonnes jouent un rôle plus déterminant que les voyelles dans l’intelligibilité de la parole. Si les consonnes sont clairement entendues, il est plus facile de comprendre la parole dans son ensemble.
Temps que mets le son dans un espace clos à diminuer de 60dB après interruption de la source sonore. Il sert à caractériser l’acoustique interne d’une salle. Le temps de réverbération est proportionnel au volume et inversement proportionnel à l’Aire d’Absorption Équivalente
Transmission d’un local à l’autre par l’intermédiaire d’un volume tiers :

Transmission d’un local à un autre par les autres parois que la paroi séparative. Pour chaque paroi latérale, nous pouvons distinguer plusieurs sous transmissions :

Transmission par des éléments singuliers (gaines techniques, entrées d’air, coffres de volet roulant, défauts et malfaçon). L’interphonie par les réseaux de ventilation est considéré comme une transmission parasite entre deux locaux.